Monorail, monorail-ou feuillée-
la Traversée sans heurt, son heur
hétéroclite, haut risque rose,
nous prîmes : parcs aux hérons,
requins-tigres , bonobos, baobabs,
tiques calmes, nul autre profilé
dans le cadre
ardent des portières aux seins bleus,
contours qui ne mènent
nulle part.
Monorail ! Monorail !!
Vienne la lente, la diffusée,
la vaporeuse inattendue, tenue tendue
sur des doigts de singe,
celle déjà là dans l’allée,
allant, celle qui, haute,
hésite peu—Monorail !!
Oui, un oui ahane,
oui à
l’aile del’huile
huile dans vergers
huile immédiate
huile mourante d’accord
sur les saisons
huile ile
sans ciel, fond bleu : Monorail.
Envoi... |
août 31, 2017 à 3:31
La, je glisse sur un coussin d’R
Comme Rohoooo !…
On avait déjà le turbotrain, puis le TGV,
Et maintenant, sans doute,
L’hyperloop !…
Non mais là je déraille !…
Mon cerveau ne peut atteindre cette vitesse…
Bon c’est ça, il ne faut pas chercher à comprendre…
Le poète ne se doit d’être cartésien
Ni basset artésien d’ailleurs … (????)
Le coup de « l’huile » finale
J’ai cru que c’était pour graisser la voie (monorail), celles du Seigneur étant, comme chacun sait, impénétrables…
Donc l’huile reste en surface… comme une mer d’huile… voilà voilà …
Bah non, cette huile même pas sur le feu, c’est pour l’ile …
Alors là, je suis un naufragé comme Robinson crut Zoé …
Bon Tahavi, je vous mets 4 étoiles, parce que là , moi j’ai viens de voir 36 chandelles !…
Amitiés poétiques
août 31, 2017 à 9:58
Hey, Patrick, merci!
A plusieurs titres: votre commentaire est d’une grande drôlerie, tout d’abord. Ensuite, j’adore le mot « Hyperloop », même si je lui préfère « sloppy » (« sloppy seconds », The Parliament and Georges Clinton). Enfin, j’ai bien aimé que vous ayez aimé l’huile finale. Je vous souhaite une bonne soirée. Amitiés. Olivier Allain.