Il est nu surprenant , éphémère.
Il rend gracieux le minois sévère.
Attrape-cœur de son filet malin,
il habille l’être de son air coquin.
Il ne se dissimule pas et parfois simule.
De grâce et beauté il peut être perfide.
De méchanceté il s’affranchit lucide.
Éteint discret peines et de joies rallume.
Il est naturel à l’ enfant
l’ adulte inquiet, l’attend.
Rassure, charmant convivial.
Reçois le aussi ravi et jovial.
Il fatigue moins qu’une moue,
Il exerce joliment nos joues.
Même édenté, il a sa beauté,
Il répète à l’envie l’amitié.
Il n’est ni tristesse ni allégresse.
Il est avant tout de finesse.
Il n’est ni soupir ni rire.
Bienvenue à toi le Sourire.
Envoi... |
avril 19, 2018 à 7:48
C’est vrai qu’il suffit d’un sourire pour rendre la vie plus charmante… bel écrit.
avril 17, 2018 à 7:30
Belle poésie Philippe,
Bonne continuation. 🙂
avril 16, 2018 à 1:30
Un doux sourire merci
avril 16, 2018 à 11:33
J’ai beaucoup aimé ce sourire là ! *****
avril 16, 2018 à 9:46
Quel puissant sourire vous nous peignez la Philippe. un texte qui file a la vitesse des yeux qui se plissent. Un plaisir de vous retrouver. Amities. Stephane
PS : j’ecrivais a peine ce matin sur le sourire :
« Mais mon cher ami, c’est que la vie, elle, se moque de nous comme d’un enfant maladroit. Elle rit à notre disgrâce d’un sourire figé et tout ce que nous pouvons faire, mon ami, c’est se moquer d’elle dans notre chute, c’est de la couvrir de la lumière de notre fragilité. Ne la prenez pas au sérieux, mon ami, moquez-vous de votre vie, riez à cette infortune qui vous ronge sans désir et sans beauté, à cette impuissance qui est la vôtre. Offrez lui votre sourire éternel…Ne la prenez pas au sérieux, mon tendre ami. »
avril 16, 2018 à 9:03
Et là j’ai envie de sourire ! Merci
avril 16, 2018 à 7:42
Très intéressant. J’ai bcp aimé… merci d’avoir partagé poète